Depuis toujours les livres ont été des compagnons de vie et au-delà de ça des sources d’inspiration puissantes.
Certains mots au-delà de leur rôle évident dans une phrase, contiennent en germe
une évocation, une idée qui m’entraine presque de façon inconsciente vers une image et donc ensuite vers un volume.
En 2013, j’ai eu envie de me les approprier de façon encore plus radicale et notamment certaines phrases qui m’avaient profondément touchée au cours de lectures.
J’ai eu envie de les incarner, de trouver une forme qui épouse l’idée et les mots devenus objets. Il y eut en premier la phrase de Jean Genet dans « L’atelier d’Alberto Giacometti » :
« Il n’est pas à la beauté d’autre origine que la blessure, singulière, différente pour chacun, cachée ou visible ».
La vision par un écrivain des sources ou moteurs de création d’un sculpteur.
Puis Koltès et la temporalité du désir et Camus dans sa réflexion sur la société occidentale.
Maintenant l’envie d’aller voir du côté des poètes…
Au travail !
HB