












Murano glass sculptures
2016-2018







Alter ego
2014-2017
C’est la phrase “Je est un autre” d’Arthur Rimbaud qui est le point de départ de ce travail.
Partout aujourd’hui on constate un repli identitaire. Dans un monde de globalisation, beaucoup ont le besoin de trouver leur identité à travers leur appartenance à un groupe, ethnique, religieux, politique, communautaire, sexuel… Il semblerait que cette recherche d’identité soit la cristallisation des problèmes de nos sociétés.
Dans le même temps, la notion de genre, masculin/féminin, n’a jamais été autant abordée voir remise en question notamment par des artistes. De plus, nous vivons dans une société de plus en plus métissée où de nouvelles cultures voient le jour.
« Les identités fixes deviennent préjudiciables à la sensibilité de l'homme contemporain engagé dans un monde-chaos et vivant dans des sociétés créolisées. L'Identité-relation, ou l'"identité-rhizome" comme l'appelait Gilles Deleuze, semble plus adaptée à la situation. C'est difficile à admettre, cela nous remplit de craintes de remettre en cause l'unité de notre identité, le noyau dur et sans faille de notre personne, une identité refermée sur elle-même, craignant l'étrangeté, associée à une langue, une nation, une religion, parfois une ethnie, une race, une tribu, un clan, une entité bien définie à laquelle on s'identifie. Mais nous devons changer notre point de vue sur les identités, comme sur notre relation à l'autre.
Nous devons construire une personnalité instable, mouvante, créatrice, fragile, au carrefour de soi et des autres… »
Édouard Glissant, 2011

















Human nature
2017
Repenser l’Homme, c’est aussi le repenser dans son rapport avec la nature. Aujourd’hui nous faisons face aux dégâts que les modèles de production et de consommation infligent à la nature. L’atmosphère et les sols sont pollués, le climat change et de nombreuses espèces animales disparaissent.






Melancholia
2011-2012
« Qu’est-ce que la mélancolie ? Au plus profond, me semble-t-il, une espérance à la fois toujours renaissante et sans fin déçue » Yves Bonnefoy


